Chez Schneider Electric, la CFTC alerte sur les risques concernant la santé au travail.
La souffrance au travail est une réalité pour 1 salarié sur 2, et selon une enquête réalisée au siège français du groupe sur les conditions de travail, le travail « sous stress » devient la norme. Les situations de burn-out se banalisent : 1 personne sur 2 dit avoir vécu une telle situation, ou une situation de mal-être importante au cours des 3 dernières années.
Selon la CFTC, les conclusions de ce rapport peuvent être transposées aux autres établissements de l’entreprise.
La CFTC dénonce également des pratiques de mobilité forcée « concernant des services entiers, suite à des réorganisations ou délocalisations sous-jacentes. » Un rapport externe décrit la brutalité de ces pratiques. Environ 1 salarié sur 5 serait touché.
« Les pratiques de mobilité forcée sont si massives que l’onde de choc génère un climat anxiogène pour de nombreux salariés qui se demandent quand leur tout viendra ! »
Parmi les facteurs de risque pontés du doigt par ce rapport : la dureté de la culture d’entreprise, un système de prévention des risques psycho-sociaux (RPS) inadapté, l’intensité du travail devenue la norme etc.
EN SAVOIR PLUS en lisant ce tract
La CFTC demande la refonte du système des mobilités internes, pour plus de transparence, d’efficacité et de fluidité.
La CFTC rappelle que toute réorganisation collective doit être préalablement communiquée aux élus des CE ou CCE concernés, selon la loi, avant d’être déployée auprès des salariés.