Cinq mois après l’annonce par Alstom de son projet d’acquisition de Bombardier Transport, c’est toujours l’incertitude pour les salariés.
Sur le site de Reichshoffen, dans le Bas-Rhin, l’inquiétude est montée d’un cran le 9 juillet dernier, avec l’annonce de la direction d’Alstom qui se dit prête à vendre à un groupe étranger son usine alsacienne (780 salariés). Dans le but, dit-elle, de répondre aux demandes de la commission européenne et à ses exigences concernant les règles de concurrence.
L’usine fabrique les TER Régiolis : des trains régionaux de nouvelle génération, trains hybrides consommant 20% d’énergie en moins.
Ce jeudi 16 juillet, sous l’égide d’IndustriAll Europe, les salariés d’Alstom et Bombardier ont organisé une journée d’action, à laquelle la CFTC a répondu présente à Reichshoffen (notre photo) , afin de demander « le maintien de tous les emplois et de tous les sites européens, y compris chez les sous-traitants » et une « vraie stratégie industrielle pour le ferroviaire ».
Ils veulent aussi la garantie d’un « dialogue social de qualité, avec une information et une consultation intégrales des représentants des travailleurs et des syndicats ».